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XXVIII
INTRODUCTION
entre deux formes indique que la seconde est issue de la première : ainsi, lat. oinos > lat. ûnus[1].
Le signe = indique que deux formes de langues différentes sont phonétiquement et morphologiquement tout à fait identiques, en tant que remontant à une forme antérieure commune : ainsi, br. pemp = lat. quinque[2].
Voici le tableau des autres abréviations :
adj. | adjectif | germ. | germanique |
adv. | adverbe | got. | gotique |
ag. | anglais | gr. | grec |
ags. | anglo-saxon | id. | même sens |
al. | allemand | i.-e. | indo-européen |
br. | breton moderne | inc. | inconnu |
celt. | celtique | ir. | irlandais moderne |
cf. | comparer | lat. | latin |
conj. | conjecture[3] | lett. | letton |
corn. | cornique | lit. | lituanien |
dér. | dérivé | mbr. | moyen-breton |
cymr. | cymrique | mhal | moyen-haut-allemand |
du. | duel | mir. | moyen-irlandais |
empr. | emprunt[4] | mod. | moderne |
étym. | étymologie | msc. | masculin |
fm. | féminin | n. pr. | nom propre |
fr. | français | nt. | neutre |
gael. | gaélique | pf. | parfait (temps) |
gaul. | gaulois | pl. | pluriel |
- ↑ La façon la plus simple de les lire, c’est donc, respectivement « issu de » et « d’où ». On prendra garde de les bien distinguer : la flèche est toujours dirigée vers la forme postérieure et issue.
- ↑ N. B. Ce signe n’indique jamais un simple emprunt d’une langue à l’autre.
- ↑ Cette abréviation sert d’appendice à toutes les étymologies qu’une irrégularité phonétique ou toute autre cause d’invraisemblance rend plus ou moins suspectes. Lorsqu’elle n’est suivie d’aucun nom propre, c’est que la conjecture est personnelle à l’auteur, ou du moins qu’il n’a pas eu connaissance qu’elle eût été formulée avant lui.
- ↑ On prendra garde que l’abréviation qui suit désigne toujours la langue à laquelle l’emprunt a été fait : la meilleure manière de lire « empr. fr. », c’est « emprunté au français », et ainsi des autres.