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INSTRUCTION POUR L’USAGE DU LEXIQUE

L’orthographe, — alors même qu’une autre eût été légèrement plus correcte, — et l’ordre alphabétique suivis dans ce lexique sont exactement, pour faciliter la recherche, ceux des dictionnaires de Le Gonidec, La Villemarqué et Troude, à savoir : a b k d e f g h ch cʼh i j l m n o p r s t u v w z.

Il y faut joindre les caractères ḷ = l mouillé, ñ = ñ espagnol (gn français) et ṅ = n nasalisant la voyelle précédente. Mais le signe diacritique qui accompagne la consonne ne modifie pas son rang alphabétique.

Les autorités lexicographiques et étymologiques sont citées en abréviation. On reconnaîtra aisément les noms suivants : d’Arbois de Jubainville, Bezzenberger, Dottin, Ernault, Godefroy, Hatzfeld, Le Gonidec, Le Pelletier, Macbain, Thurneysen. Ceux de MM. Ascoli, Duvau, Loth, Meillet, Rhŷs, Antoine Thomas, Whitley Stokes, Windisch, Zimmer, et autres, figurent en toutes lettres.

Les majuscules entre parenthèses (C., L., T., V.) désignent les quatre dialectes du breton moderne[1].

L’astérisque désigne une forme qui n’est nulle part historiquement ou littérairement attestée, mais seulement restituée par conjecture ou induction linguistique, comme le sont, par exemple, toutes les formes indo-européennes, et toutes les formes dites « celtiques » (ou préceltiques), c’est-à-dire appartenant au celtique commun et préhistorique, antérieur à la scission en gaulois, gadélique et brittonique.

Le signe < entre deux formes indique que la première est issue de la seconde : ainsi, br. penn < celt. *qennos. — Le signe >

  1. Il est impossible de confondre la dernière avec l’abréviation « V. = voir », qui généralement n’est pas entre parenthèses et, en tout cas, est toujours suivie d’un complément.