dans vergo-breto-s (titre d’un magistrat, cf. breût), gaul. cisalpin Verg-ilio-s n. pr., got. waurk-jan « travailler », cf. ag. work « œuvre », al. werk[1], etc. V. le préf. sous *ke-.
Koat, s. m., bois, forêt, corn. cuit, cymr. coit > coed, gaul. cëto- comme premier ou second terme de plusieurs noms géographiques : soit un celt. *keito- (sk. kné-tra « champ » ?), lat. cëto- (empr. celt. s’il se laisse rapprocher) dans quer(c)cëtum « chênaie », etc., got. hàithi (< *koiti) « champ », ag. heath et al. heide « lande ».
Koaven, s. m., variante de koéven. V. ce mot.
Koaza, vb., dépérir : exactement « se réduire par évaporation » (aussi coahein V.). Empr. bas-lat. coctàre, fréquentatif de coquere.
Koazez, s. m., séant. V. sous *ke- et azéza, et cf. kaoas.
Kôb, s. m., variante de kôp. V. ce mot.
1 Kok (C., V., T., pl. kégi), s. m., coq. Empr. fr. (onomatopée).
2 Kok, s. m., baie de houx, cf. cymr. coch « rouge vif ». Empr. lat. *cocum < coccum, nom de la baie qui donne la couleur écarlate.
Koklé, koklôa, s. f., grande cuiller. Empr. lat. cochlea ou cochleâre « cuiller », mais influencé par Pétymologie populaire qui y a vu « cuiller de cuisinier », cf. corn. coc, cymr. cog (empr. lat. coquus) et br. lôa. V. ce dernier mot, et rapprocher klogé.
Kodioc’h (V.), s. m., alouette. — Étym. inc. Cf. alc’houeder.
Koéf, s. m., coiffe. Empr. fr. coëffe (orthographe du XVII e siècle).
Koenv, s. m., enflure, tumeur, mbr. coezff, dont le second terme est mbr. huezaff « enfler ». V. sous *ke- et c’houéza.
Koéred (V.), s. m., charrée (cendre de lessive) : contamination des deux empr. bas-lat. *carrāta (d’où fr. charrée, cf. karr), et quadrāta, pièce de toile carrée dont on recouvre cette cendre. — Ern.
Koéven (T., V.), s. m., crème : serait en cymr. *cy-hyfen (préf. *ke-, le cymr. hyfen « crème » pouvant représenter une forme celt. *sai-men- « substance mucilagineuse », qui se retrouve dans gr. αἶ-μα « sang » et al. seim « mucilage ». — Étym. inc.
Kôf, s. m., ventre, cymr. coff « corps creux ». Empr. bas-lat. *cofus > abstrait de bas-lat. cophinus (d’où fr. coffre).
Kofiñon, s. m., chausson. Empr. fr. ancien escafignon id.
Kogénan (V.), s. m., huppe : dér. de 1 kok (la huppe assimilée à la crête).
- ↑ Pour le sens, cf. aussi l’ai, werg « étoupe ».