Page:Henry - Les Littératures de l’Inde.djvu/329

Cette page n’a pas encore été corrigée

LA COMÉDIE ÉROTIQ1 I :;|:;

certains côtés, et surtout parce que La fable en est puremenl humaine, le Mâlavikagnimitra me paraît supérieur à Çakuntalà.

Étant donnés ce mérite hors lignée! les habituel littéraires des Hindous, ou ue s'étonnera donc poinl qu'il ;iii été plusieurs fois refait. Le roi ! larsa, à lui tout seul, l'a refait deux fois, dans sa Ratnâvaliei sa Priyadarçikâ, toutes deux en quatre actes et intitulées d'après les uoms des héroïnes. Dans la première, il a ajouté de son crû une dramatique tentative de suicide de Ratnâvalî, et un faux in- cendie, allumé par la fantasmagorie d un magicien, qui donne au roi l'occasion de déployer sa vaillance en croyant sauver celle qu'il aime. Dans la seconde, l'exhibition scénique de la jeune actrice se com- plique de ce que le roi déguisé lui donne la réplique devant la reine elle même, que leur jeu trop pas- sionné trouble et inquiète vague ni. Rien de tout

cela n'exigeait un puissant effort d'invention. Le talent de l'imitateur et le goût du fin lettré sont

indéniables : mais 'egrette de les voir se dissiper

en vains pastiches.

Au siècle suivant, Râjaçék hara, lui aussi, a refait deux fois le MûlaA ikAgnimitra : d'abord, en sanscrit et en quatre actes,dans la Viddhaçàlabhahjikâ •• la Statue 1 », dont les ressorts, toutefois, sont quelque peu différents, d'ailleurs absurde ment compliqués :

l. ( nifle le mol çulabhanjikâ. Le sens de

l'épi thè te ' iddha n i si poinl clair

�� �