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CONTES M3

roquel la lui raconte el Bleainsi le temps. Dans le grand cadre s'en insèrent de plus petits: an roi esl

-, table avec sod épouse ; sur une parole très prude

de celle ci, les poissons qu'on a sen is se mettent ;ï P i re : que des poissons aient ri. el des poissons cuits, ce n'est pas ce qui étonne le roi, mais il vou- drait savoir pourquoi; la fille d'un ministre lui annonce que. s'il persiste à le rechercher, il se repentira de son indiscrétion, comme s'en est repenti un tel, - nouveau prétexteà anecdotes, — el en Un décompte, en effet, le roi a lieu d'être fort marri d'un motif qui n'esl poinl à l'honneur de la reine. Ce dernier trait est une des notes domi- nantes du recueil, commedes fabliaux gouailleurs de noue moyen âge: la femme prise en faute a. rem moyens de clore les yeux à son crédule époux, qui, plus dupe que Georges Dandin, lui fait amende honorable de bonne grâce ; que nous voilà loin de Ràmaet de Sîtâ!

La plus populaire peut-être de toutes ces compi- lations, la Sirp,hâsana doâtrinciçikâ « les 32 contes

duTrôi (du roi Bhôja), esl d'une prose assez

aisée el sans grand apprêt, sauf dans les descrip tions. qui sont prolixe- et ampoulées, particulière- ment sous la Eorme que leur donne la recensior* jalniste. Pour la forme el le fond. I»'- rapport- Bont étroits entre ce recueil el celui qui -intitule Pahcar dandachattraprabandha « l'Histoire du Parasol aux cinq baguettes n ; mais celui <i trahit ^a facture

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