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POÈMES LYRIQI i - SIS

lit : il est écrit en mahârâstrî, c'est â-dire dans le dialecte pràcrit de là poésie, et chante le passage triomphant de Râma dans Tile de Lanka (p. 175). ( )n L'attribue, comme tant d'autres, et peut-être sans plus de vraisemblance, au grand poète Kâlidâsa.

��2. — Poèmes lyriques.

��Ce nom si célèbre, sur lequel sont venues s'accu- muier les traditions littéraires les plus diverses et parfois les plus suspectes, ne serait guère pour nous qu'un nom, — car, dans la confusion et la contradiction des documents, nous ignorons même L'époque où fleurit Kâlidâsa, et c'est par conjecture plausible qu'on le place au commencement du VI e siècle de notre ère, âge d'or de l'Inde classique, — si heureusement nous ne possédions ses chefs d'oeuvre authentiques, parmi Lesquels leMêghadùta « Nuage messager » brille d'un éclat si vif qu'il serait Le joyau île toute autre couronne poétique (pie la sienne : volontiers on 1<- surnommerait « l'auteur du Mèghadùta », s'il n'avait écrit aussi l'incomparable Çakuntalâ.

Un Génie qui avaif négligé sa tâche, dépouillé pour mi ,-in de sa dignité et i'\il< ; loin de sa bien aimée par La malédiction <le son maître, vint babiter Les ermi-

i.-ijjes du l.'.-ïinaji-i. .'irroséa des eaus que sanctifièrent

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