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PETITES EPOPEES 213

prise, el le combat s'engage entre eux, long à sou- hait, sans issue. A la fin, Arjuna reconnaît le dieu, tombe à ses pieds et reçoit de sa main une arme in- vincible.

Le Naisadhîya de Çrî Harsa ' XII' siècle), en 22 chants, est puiséà la mêmesouree(cf. p. 13$ et 1 1!>) et consacré à la gloire <lo Nala, prince de Nisadha : il conte ses nobles amours avec la princesse Da- mayantî, ses fautes, ses malheurs, son exil et sa brillante restauration.

Le Harivamça misa part, ce -ont là les six ou- vrages que l'admiration de l'Inde a honorés du titre de Mahâkâvya a Grand Poème», non pour leur longueur qui est moyenne, mais pour l'importance de leur sujet et la perfection quelque peu conven- tionnelle de leur forme. Mais elle s'est étendue à d'autres œuvres, où notre goût aurait plus de peine à en ratifier le verdict.

Le Nalodaya « Avènemenl de Nala », en quatre chants, faussement attribué à Kâlidâsa, est un spécimen assez caractéristique des grâces factices el du fâcheux maniérisme de la décadence épique. Il traitée peu près le même sujet que le Naisadba, mais en s'étendanl avec une complaisance marquée

1. < 'm se donnera garde de confondre cet écrivain tardil vec le roi <lr même nom,- abrégé de Harsavardhana \ Il siècle), — beaucoup plus célèbre el à meilleur droit,

auteur de trois drames qu'on retrouvera dans le chapitre

'lu Théâtre.

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