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BOQ i i s LITTÉRATURES DE L'INDE

l'ineffable syllabe ôm, qui concentre en elle toute l'essence des Védas.

Li\ re VIII. — Le mont Trikûla , haut de 10000 lieues, a trois sommets, l'un d'or, l'autre d'argent, le dernier d'airain : un gigantesque el magnifique èléphanl roi vient se baigner à ses pieds ; il est saisi par un crocodile; il invoque le Bienheureux,— fort longuement, le crocodile aurait dix l'ois le temps de le mettre à mal ; — Visnu, porté par l'oiseau Ga- ruda, descend du ciel, et de son disque fend la gueule du monstre (mythe solaire). En dehors de cet épisode, l'exposé des Manvantaras (p. 1!>1), le barattement de la mer, la conquête de l'ambroisie pour les dieux (p. 117) et le pacte fameux du Daitya Bal i avec Visnu-nain (p. 116) remplissent tout le livre.

Livre IX. — Légendes éparses reliées par le fil ténu de généalogies royales p. 191). Ilà, fille de Manu (p. 46'). Sukanyâ(p.l50 ... Le roi Hariçcandra, en récom- pense de sa piété et de sa libéralité, est enlevé au ciel avec sa ville et son peuple; mais ensuite il en est banni en punition de son orgueil, et sa ville flotte désor- mais entre ciel et terre. Le roi Sagara s'apprête à sa- crifier le cheval (p. 140), mais on le lui vole: il envoie ses 60000 fils à la recherche ; ceux-ci fouillent la

��1. Ilà, lia et Ida sont trois formes à peine différentes du nom commun védique idâ, qui désigne la part doblation consommée par les prêtres dans le sacrifice solennel.

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