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RAMAYANA - LE POÈME 177

contre toute blessure. Les herbes se cachent pour D'être pas cueillies, mais Hanumat nVn acure : il empoigne tout simplement el rapporte la montagne elle même, dont le seul parfum végétal suffit àre- mettre sur pied les gisants, y compris Râma et Laksmana. — Le lendemain, incendie de Lanka, la tuerie continue, long duel entre Indrajit et Lakç mana. mort d'Indrajit. Râma se baigne dans le sang. Mais voici que Râvana en personne s'avance contre lui : ce u'esl pas trop de l'assistance et des armes de tous les dieux pour abattre ud tel adver- saire : enfin il en vient à bout (p. 165) el les dieux chantent savictoire. — Il se tait amener Sitâ, se montreà elle, puis la repousse, puisqu'elle a appar- tenue un autre. Elle, forte de son innocence, fait allumer un bûcher par Laksmana et s'y précipite. Les dieux alors viennent saluer Râma, qui est un des leurs, car il est Visnu, et Agni, sortant des flammes du bûcher, lui présente saine et sauve, el pure, son épouse Sitâ'. — Les épreuves sont ter- minées. Bharata, les reines veuves de Daçaratha et ses anciens sujets accourent auprès de Râma, qui est sacré roi d'Ayôdhyâet y régnera de longs jours. VIL Uttara Kânda ci Livre final ». — ...Le ré sumerai-je V L'on m'en dispensera, je crois, sans

��1. Délicatesse suprême: Râma déclare 'i" il n'avait jamais douté de la vertu de son épouse, mais qu il a permis l'épreuve à seule fin de la faire éclater à tous les yeux,

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