Page:Henry - Les Littératures de l’Inde.djvu/191

Cette page n’a pas encore été corrigée

Il.wm W A LE POK.ME 175

— Revenu d'un bond inverse auprès de ses compa- gnons, il leur conte ses aventures, et tous ensemble reprennent la route du nord, au long de laquelle, traversant le « Bois du Miel », il- s'enivrent el commettent mille incongruités. Retour à Kiskindha et rapporl de Hanumal : -il ae ramène point Sitâ, cen'est passa faute; il lui avail proposé de l'em porter sur ses épaules; elle a refusé, cil ne doit être touchée d'aucun bomme que de Rama.

VI. Yuddha Kânda « Livre des Combats». — L'armée des singes se met en marche, et bientôt elle campe au bord de la mer- — Râvana tient an con- seil, où figurent notamment deux démons frères : Kumbhakarna, qui dort et veille alternativement six mois de l'année, et Vibhîçana, le mêmedontl'in- terventiona sauvé! I. -uni uni t. 'l'on- deux blàmentl'in solence de Râvana; mais l'un lui reste fidèle, tandis que l'autre, insulté par Indrajit, fait défection el va joindre les singes. — Sur le ci m -cil de Vibhîsana, Râraa évoque Sâgara « l'Océan o et le somme de lui prêter assistance. Construction du pontet pas-

Irop invraisemblables, agrémenté de bouffonneries d'un goût douteux, et relatant des événements graves auxquels il a'esl pas (ait, dans le reste du poème, la plus Fugitive allusion) passe ;i bon droit pour une interpolation de rhapsodes facétieux. Cela n'empêche pas le singe à la queue enflammée, comme les 300 renards porteurs de torches, lancés par Samson ;i travers les moissons des Philistin: (Juges, \\ [), d'être un thème de folklore tort répandu ctrême ni ancien

�� �