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Ks LES LITTERATI HES DE L'INDE

Chaque livre à son tour se subdivise en séquences de stances dont le nombre oscille entre 67 et 128 par livre, soil donc : moyenne de 10 stances par sé- quence. Le contour de la Cable, esquissé plus haut, doit paraître bien léger pour une telle étendue: voyons en sommairement les péripéties.

I. Bâla-Kânda' " Livrede l'Enfance ». - Daça ratha, roi de Kôsala, est sans postérité: il s'apprèteà offrir, dans sa capitale Ayôdhyâ, le sacrifice solennel du cheval (cf. p. 140). afin d'obtenir un fils ; longues descriptions. — Entre temps, les dieux, en butte aux assauts des démons commandés par Etâvana, apprennent de la bouche de Brahmâ que ce monstre ne peut être tué que par un homme: ils adjurent donc Visnu de s'incarner en forme humaine ; Visnu y consent, il naîtra fils de Daçaratha. — Quatre fils naissentà ce prince, de ses trois épouses: Râma, deKausalyâ; Bharata, de Kaikèyî; Laksmana et Çatrughna, de Sumitrâ. 11- grandissent ensemble dans le palais. — A peine Râma a-t-il seize ans, que déjà le sage ermite Viçvâmitra* requiert son père

1. Ni- ]>;i- s'étonner de cette appellation, en contraste avec celle qui est en usage dans le Mahâbhârata (p. 130) ou ailleurs : le sanscrit, pour désigner ce que nous appelons un livre ou chapitre d'ouvrage, dispose d'une infinité desyno- n y i :

2. Beaucoup de ces noms si. m déjà familiers au lecteur, notamment celui de Bharata, vieux héros de la conquête aryenne, où le sage prêtre Viçvâmitra [p. 21-24) joue aussi un rôle considérable.

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