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est dit oe peul se dédire. Quant aux lils, ils corn mettraient un sacrilège, s'ils o'obéissaient à leur mère: Arjuna, à <|iii Draupadi appartient, n'en aura plus que sa part, etses quatre frères l'épousent avec lui, pour ne pas faire mentir la parole.

Aucun de ces traits de mœurs D'est indifférent, soitpour l'appréciation de la valeur de l'œuvre en elle-même, soil ;i us si pour la solution Ar la question éternellement controversée de sa date Mais peut on parler de la date d'un poème dont la composi- tion a duré plusieurs siècles, et que d'aucuns soup connent d'avoir été plusieurs l'ois refait de fond en comble? Tout ce qu'il est permis d'en dire ici, c'est que le Mahâbhârata primitif n'est certainement pas antérieur au début du [V e siècle avant .1. C. Quant à l'époque de la rédaction définitive, il est impos- sible de la fixer même approximativement; mais on ne se trompera guère en la faisant descendre assez bas dans les premiers siècles de notre ère.

3. Les épisodes

Sur les 110000 stances du poème, le long duel des Pândavas et des Kauravas en occupe à peine 25000. Ce serait là le Bhârata primitif, si mémo il n'était plus réduit encore. Tout le reste est pris par les épisodes de diverse sorte, qui ne sont point tous narratifs; mais c'est de narrations qu'une épopée

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