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MAII l BU A RATA - LE POEME 135

aux derniers outrages, et Bhîsma, leur oncle, ae peul ii retenir son indignation, bien que la fidélité familiale l'enchaîne auprès de lui. Ému des prières de Draupadî, le vieux Dhrtarâstra fait rendre à ses aeveux la liberté et tout ce qu'ils ont perdu; mais Yudhisthira recommence à jouer. Vaincu, le pacte qu'il a accepté les condamne tous cinq, avec leur épouse, à passer douze ans dans le désert de la Eorêt, h mu' treizième année dans un pays quel- conque en y gardant l'incognito.

III. Yaiia l'arva « Livre du Bois >>. — Les Pan- davas vivent précairement dan- la solitude. Pour les consoler, de saints ermites les viennent voir et leur content longuement de belles histoires : épi- sodes de Xal.i. de Rsyaçrnga. de Sukanyâ, d'Uçî- uara Çibi, de l.'àiua. de Sâvitri. Entre temps, l'in- solent roi Jayadratha, passant par le bois, y trouve Draupadi seule, s'éprend d'elle et l'enlève; les cinq frères l<- poursuivent, le vainquent, lui laissent la vie; mais, outré de leur générosité, il s'alliera à leurs ennemis. C'est le très bel épisode du rapl de Draupadî.

IV. Yin'ua Parva « Livre de Yiraia ». — Les Pândavas se rendent, -un- divers déguisements, à la roui' du roi \'iraia. pour y passer leur dernière année d'exil. Draupadî, camériste de la reine, poursuivie d'amour par 1'- généra] en chef, essaie • ■H \.iin de décourager ses instances, et finit, avec la complicité de Bhlma, paren tirer une vengeance

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