a été élevé par les amis et les élèves du savant compositeur (130).
Après avoir dépassé le monument de Reicha, nous prenons à droite le sentier de Peltier, à l’entrée duquel nous laissons le monument en marbre du capitaine Serré (138).
Le petit sentier, que nous trouvons à droite, quelques pas plus loin, conduit à la chapelle du docteur MARJOLIN, auteur du Manuel d’Anatomie (132).
Nous laissons ensuite à gauche le sentier de Maison, puis nous rencontrons à droite le monument en forme de sarcophage du physicien PELTIER, auteur de travaux remarquables sur l’électricité (135).
En continuant, nous laissons à gauche le sentier de Plaisance, puis celui de Régnant. A l’entrée du sentier de Laîné, qui fait suite à celui que nous parcourons, nous trouvons sur la gauche une chapelle de forme particulière, qui unit la simplicité à l’élégance (158). C’est la sépulture de la famille LAINÉ.
Peu d’existences ont été aussi remplies que celle de l’homme qui repose sous ce monument : révolutionnaire modéré en 1789, il joignit à la fierté de Tacite la grandeur d’âme de Gracchus et l’éloquence de Vergniaud, son compatriote. Son horreur du despotisme le rendit ennemi de Bonaparte, et sous l’empire il rompit seul le silence de cette assemblée de muets qui s’appelait le Corps Législatif. Il combattit le système des confiscations que Napoléon avait introduit dans son code ; peine perdue ! Les muets retrouvèrent la parole pour étouffer la sienne. Choisi en 1814 par ce corps, que la peur ne dominait plus autant, pour éditer une adresse au grand homme qui n’était plus le maître du monde, Laîné voulut sauver en même temps la patrie et la liberté, et