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Ministre de Louis XVI, en 1792, le vicomte DUBOUCHAGE fut d’avis que son maître se défendit vigoureusement le 10 août. Il accompagna le même jour la reine à la Convention, et ne l’abandonna que lorsque les portes du Temple se refermèrent sur elle. Sous la première Restauration il fut ministre de la marine.

Un peu plus loin nous trouvons, à dix pas de l’avenue sur la droite, l’humble monument du baron PALISSOT DE BEAUVAIS, l’un des plus célèbres naturalistes de ce siècle.

Sur la même ligne que Palissot et à quelques pas de lui, on trouve le monument assez remarquable du général comte DE SAINT-MORYS, lieutenant des gardes-du-corps de Louis III (298).

Ce général fut tué en duel, à l’âge de 45 ans, par le colonel Dufay.

Entre les deux précédents monuments on voit une colonne en marbre blanc, élevée à la célèbre comtesse VIEN, belle-fille du célèbre peintre d’histoire, dont les cendres sont déposées au Panthéon. La comtesse Vien joignit le plus profond savoir à la plus rare beauté et à la plus touchante bonté. Elle traduisit Anacréon, et fut membre d’une infinité d’académies.

Plus loin nous trouvons (de l’autre côté de la chapelle Cercou) l’humble monument du comte DE PUYSÉGUR, lieutenant-général et capitaine des gardes du comte d’Artois (299).

À quelques pas d’ici nous laissons à droite le sentier de Genlis, et à gauche celui de Montval. À l’angle de ce dernier s’élève le monument de Marc SCHŒLCHER, fabricant de porcelaine, père de