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de l’abbaye de pontigny.

Dié et Tonnerre par la Garenne ; de Dié à Tonnerre elle est en ligne droite et bien conservée. En quelques endroits, les terres entraînées par les eaux laissent à découvert le pavé, qui a plus d’un pied d’élévation. Les pierres dont ce pavé est formé sont tellement liées ensemble par un certain gluten que le temps a formé, qu’on ne saurait en détacher, même des fragmens, sans de grandes difficultés. Les parties que les eaux et autres accidens sont parvenus à rompre, ne se séparent que par blocs considérables. Cette voie, devenue si peu praticable est connue dans le pays sous le nom de chemin ferré. La tradition populaire a enveloppé son origine de beaucoup de fables.


VILLY.

Villiacum, Villi, commune de deux cent dix âmes, entre Lignorelle et Maligny. Avant 1789, elle faisait partie du grenier à sel de Seignelay. Leb., Mém., pr. p. 15.
Cart. de Pont., t. ii, p 350 et 273.
Cette petite commune remonte à Odo de Villy en 1148. Guillaume était prévôt de Villy en 1295. La vigne croit facilement dans le terrain pierreux de Villy ; on y recueille aussi un peu de froment et des menus grains.


    et Ameline son épouse. En 1284, Agnès de Saint-Verain, dame d’Époisse et de Carisey veuve de Guillaume de Mello, seigneur d’Époisse, se remaria à Jean de Froslois. Pierre de Bouclier qui épousa en 1635 Georgette de Malain, demoiselle de Seignelay, était seigneur de Carisey.