stitution. Battu sur ce point, le père Têtard
rétorque victorieusement l’argument :
« Tant mieux ! réplique-t-il ; si elle est solide, tu la feras travailler. Ce sera tout avantage pour toi. »
Mais glissons sur ces odieux détails. Toujours est-il que l’on se mit d’accord. Le père Boulingue exigea « pour s’embarrasser de la vieille » quatre cents francs et le pré Girat. C’était cher. Le pré Girat tenait fort au père Tétard, qui eût volontiers fait du sentiment pour ne pas se séparer… du pré Girat. Il réclamait du retour, des épingles, que sais-je !
« Tiens, qu’il dit au père Boulingue, donne-moi une vache et je tope… »
Et le père Boulingue lui donna une vache !
Voilà pourquoi, dans la commune, on n’appelle plus le père Tétard autrement que « l’homme qui a vendu sa mère ».