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OLIVIER.

j’aime. Le recueillement silencieux de cet asile, cet air si pur qui nous apporte les vapeurs embaumées du soir, les fleurs qui remplissent ces corbeilles, et qui, près de mourir, semblent exhaler des parfums plus doux ; et plus que tout encore, Olivier, l’émotion que j’éprouve en ce moment… croyez- vous, mon ami, que tout cela soit et puisse être toujours sans dangers ? »

« — Emilie, celui que n’a pas égaré le charme enchanté de vos regards, vos paroles si pénétrantes, cette main que j’ai saisie pour la première fois, et dont l’étreinte répond délicieusement à la mienne, ces regards remplis de flamme, d’amour et de bonheur… — Olivier, ne me regardez pas ainsi ; ces transports me font mal ; ils sont comme un feu subtil, comme un poison qui court dans mes veines et me consume. — C’est le même feu qui me dévore. — Pour-