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OLIVIER.

rez-vous, Émilie, ce mystère n’a rien de terrible que pour moi, mais il le deviendrait pour tous deux si vous me forciez à révéler mon secret ; heureusement rien ne m’y contraindra, et puisque vous avez pu me proposer de m’éloigner ou de recevoir votre main, je sais le parti que je dois prendre, c’est celui que me dicte l’honneur, le devoir… Je n’hésite pas, Emilie, j’aurai peut-être la force de renoncer à vous. — Olivier ! Olivier, qu’avez-vous dit ? Vous est-il donc plus facile de me quitter que de vous unir à moi par le seul lien… — Unis ; unis pour jamais ! nous, Émilie ! Ah ! si toujours je me fis une idée charmante du mariage, c’est avec vous qu’il eût été la suprême félicité : si je n’en croyais que mon cœur, si je ne vous préférais mille fois à moi-même… — Parlez. — Non, non, repoussons cette idée ; si