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OLIVIER.

compromis le vôtre. Il faut donc qu’il sache ce que le monde dit ; il faut que vous l’en informiez vous-même ; bien plus, qu’il en ait la preuve… Vous hésitez, et vous craignez, je le vois, de mettre un tiers dans cette confidence ; mais j’ai tout prévu, et vous verrez que l’expédient que je vous propose d’adopter n’offre que des avantages sans dangers. Je comprends votre embarras relativement au choix de la personne que vous pourriez charger de cette mission délicate ; aussi, faut-il que ce soit une amie sur laquelle vous ne puissiez pas même avoir l’ombre d’un soupçon, et je n’hésite pas à me proposer moi-même pour vous rendre ce service. Lorsque M. de R. viendra ce soir, selon son usage, laissez moi seulement arriver jusqu’à l’une des pièces voisines de ce boudoir ; je vous promets de ne pas me montrer à