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OLIVIER.

disparaître ainsi impunément, et que votre absence puisse être une chose indifférente ? — Le monde ne s’occupe Certainement pas de moi, et les objets de distraction sont trop nombreux pour qu’il daigne seulement s’appercevoir de l’éloignement d’une pauvre recluse, qui n’y a toujours tenu que très-peu de place. — Détrompez-vous, ma chère ; si, comme je n’en puis douter, votre modestie est sincère, elle est certainement aussi fort exagérée. — Mais ne sait-on pas que le soin de ma santé ?… — Cette excuse serait de toutes la moins admise, et votre seule vue ne lui laisse aucune valeur. Tenez, faut-il que je vous parle avec la franchise d’une veritable amie ? On attribue votre éloignement à une cause tout-à-fait autre que celle que vous lui donnez. On a remarqué que, ainsi que vous, M. de R. ne se montre plus dans la société où