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OLIVIER.

« Malgré la défense que M. le Comte m’a faite, de lui écrire, je croirais être à blâmer si je ne l’informais pas de ce qui se passe. Aussitôt que madame eut reçu la dernière lettre de M. le Comte, qui annonçait son départ, elle tomba dans une grande agitation et eut de très violens maux de nerfs, après quoi elle pleura beaucoup et fut toute la nuit sans dormir, se promenant dans sa chambre en faisant des questions à mademoiselle Séraphine, de qui je tiens tous ces détails. Le lendemain matin, Madame me lit appeler auprès d’elle, et moi, ne doutant pas qu’elle eût tout découvert, je m’attendais à des reproches de sa part et à être renvoyé ; mais je fus bien surpris quand, au lieu de la trouver en colère, je la vis bonne et obligeante. Elle me dit qu’elle savait tout, qu’elle n’ignorait pas que j′étais à M. le Comte que j’avais été mis par lui auprès d’elle