Page:Henri de Latouche Olivier 1826.djvu/67

Cette page n’a pas encore été corrigée
61
OLIVIER.

allait tout de suite parer sa terrasse ou son parterre. En vain avait-elle voulu se soustraire à tous ces empressemens ; comment s’en plaindre ; comment les empêcher puisqu’elle en ignorait l’origine et ne pouvait même en découvrir les auteurs ou les complices. Elle avait congédié à ce sujet plusieurs domestiques, qui tous étaient partis résignés et soumis plutôt que de parler.

Émilie cependant en devenait pensive et préoccupée. Quoique flattée peut-être intérieurement de ces hommages ; elle en était embarrassée ; elle ne pouvait deviner par qui ils lui étaient adressés : elle avait été tentée quelque fois de les attribuer à Olivier, quelle avait toujours distingué, et dont il était impossible qu’elle n’eût pas un peu remarqué la silencieuse admiration. Mais comment croire qu’il fût réellement occupé d’elle ? Elle était plongée dans une