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OLIVIER.

réflexions qui ne faisaient qu’ajouter encore à sa passion.

Ceux qui savent combien est ingénieuse l’imagination d’un amant, concevront sans peine tout ce qu’il pouvait découvrir par ce moyen. Ceux qui ont aimé sentiront facilement la douceur et le charme qu’il trouvait dans cette occupation de ses plus précieux momens. Il ne s’était cependant pas borné là ; il avait appris que madame de N. venait de perdre un cocher, et tout aussitôt il conçut l’idée de le faire remplacer par un de ses gens dont il avait souvent éprouvé l’intelligence, et qui n’était pas connu pour être à lui. Gervais se présenta, fut accepté, et depuis ce temps, Olivier n’ignora presque plus rien de ce qu’il voulait savoir. Quelques personnes trouveront peut-être un pareil procédé blâmable ; mais si le mérite d’une action se doit apprécier par son inten-