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OLIVIER.

vent en aucune manière s’appliquer à moi. Vous avez parlé de ceux qui calomnient en accusant sans preuves : je ne suis pas dans ce cas, puisque j’ai entre les mains les preuves écrites de tout ce que j’avance. — Écrites, dit César avec un mouvement convulsif, cela est impossible. — J’aurais voulu, pour vous et pour moi, que vous vous fussiez épargné des expressions qui finiraient par avoir trop de gravité si je ne les arrêtais pas bien vite. Puisque vous semblez douter de moi et de ce que j’avance, lisez. » Et lui remettant alors quelques lettres qu’il portait avec lui : « Lisez, vous dis-je, cette écriture est celle de la Baronne, et c’est à moi, à moi-même qu’elle écrit. » César, saisi d’un tremblement soudain, essaya pendant quelque temps de lire, bien que le trouble qu’il éprouvait lui permît à peine de rien distinguer. La confusion