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OLIVIER.

obscure, il paraissait y être dans une contemplation inquiète, mais beaucoup moins pour ce qui se passait sur la scène, que pour ce qui se passait dans la salle. On répandait partout qu’il était sérieusement amoureux, et pour échapper aux plaisanteries dont il était l’objet, il avait pris le parti d’une retraite absolue. Olivier lui-même ne le voyait qu’à de rares intervalles ; il était évident qu’il se passait en lui quelque chose de nouveau. Olivier, avec toute la discrétion habituelle de son caractère, mais avec toute la chaleur de son amitié, l’avait quelquefois pressé de questions. Alors César affectait de détourner l’entretien, et Olivier n’insistait plus. Enfin, un jour qu’il entrait chez son ami, il en vit sortir un homme qu’il connaissait pour appartenir à la baronne de B., et qui était chargé de sa confiance particulière. Olivier en fit la remarque à