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OLIVIER.

d’une délicatesse accomplie. On a parlé de sa bravoure ; elle n’était surpassée par aucune autre ; il était même susceptible d’application à des affaires sérieuses. Il avait quelque temps résidé, en qualité de cavalier d’ambassade, auprès de son oncle, envoyé de France à…… et il avait su prendre assez d’empire sur lui-même pour réussir on ne peut davantage au milieu d’une nation sérieuse et réfléchie : il y avait soutenu de la manière la plus distinguée le caractère du véritable gentilhomme français.

Nous avons dit comment l’amitié la plus vive s’établit entre ces deux jeunes gens. Olivier blâmait souvent César de sa conduite, et ce dernier plaisantait son ami sur sa sagesse digne des temps antiques, mais qui, selon lui, était presqu’un travers à l’époque où ils vivaient. « Crois-tu, disait Olivier, trouver le bon-