un étonnement mêlé de chagrin qu’ils virent l’avantage qu’il avait obtenu.
Cette aventure eut, comme on peut le croire, un grand éclat, et fit un honneur infini à celui qui en était le héros. Il devint l’objet d’un intérêt général ; comme la bravoure et l’adresse dont il venait de faire preuve étaient encore rehaussées par l’attitude la plus modeste, et par ce qu’on apprit des soins dévoués qu’il avait donnés à M. de St.-H., les succès qu’il obtint ne tardèrent pas à devenir de l’engouement. Tout, à cette époque, était déjà tellement agité en France qu’il n’y avait plus de place dans les esprits pour les sentimens calmes : l’estime était bientôt de l’enthousiasme, comme le dénigrement devenait de la fureur.
Parmi les personnes qui lui furent acquises en cette occasion, le chevalier de St.-H., guéri de sa blessure, fut un