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OLIVIER.

dignes l’un de l’autre, mais il était évident que M. de St.-H. avait sur Olivier l’avantage d’une plus grande habitude et d’une main plus exercée. Aussi, ce dernier se tenait-il sur la défensive, content de parer les coups avec une grande adresse, et surtout avec un imperturbable sang-froid. Comme M. de St.-H. s’animait encore par la résistance imprévue qu’il éprouvait, il fit des fautes dont Olivier profita avec beaucoup d’habileté, en le blessant au bras, de telle façon qu’il lui devint presque impossible de se servir de son épée. Il était dès lors à la disposition absolue de son adversaire, qui tout aussitôt cessa le combat.

Cette affaire avait excité une extrême curiosité. Tous ceux dont les espérances avaient été trompées y prenaient un intérêt fort naturel, et il est permis de douter qu’ils aient fait des vœux bien fervens pour Olivier. Ce fut donc avec