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INTRODUCTION.

Cependant la révolution avait cessé : l’ordre renaissait en France, et l’étranger disparut un jour sans que j’eusse été plus instruit de son départ que je ne l’avais été de son arrivée.

J’eus encore la même discrétion que la première fois, et je vis que madame de R. m’en savait gré. Elle me dit même quelques paroles qui me firent croire qu’elle réservait cette confidence pour un autre temps.

Depuis cette époque, son existence n’offrit rien de bien remarquable. Seulement elle recevait fréquemment des lettres, que son vieux domestique allait chercher à la poste. Les dernières qui lui parvinrent ainsi parurent lui causer un profond chagrin ; peu de temps après je la vis, ainsi que toute sa maison, prendre le deuil.

Mais elle ne le porta pas long-temps, car elle fut bientôt saisie d’une maladie