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OLIVIER.

pour mon père, pour ma mère et pour moi.

Je donne cent louis de rente viagère à l’abbé Géraud de l’Oratoire, mon ancien précepteur.

Je donne tout mon mobilier à Gervais, et j’y ajoute cent pistoles de rente perpétuelle.

Je donne à mon régiment une assignation de trois cents pistoles de revenu, sur la ferme général, pour les familles des soldats morts ou blessés, et pour l’instruction des enfans de troupe.

Je donne à mon ami César de Saint-H., s’il revient, le produit de ma terre de Bellevue, en Picardie ; en attendant son retour, le revenu en sera distribué aux pauvres du pays.

Je réserve pour moi la rente de deux cents pistoles, dont le capital, ainsi que celui des présentes fondations qui ne sont pas perpétuelles, reviendra après