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THÉORIE ÉLECTROMAGNÉTIQUE DE LA LUMIÈRE

Les expériences de Hertz paraissent démontrer d’ailleurs, que, dans le cas des courants oscillant avec une extrême rapidité, l’induction n’a pas le temps de se produire et que tout se passe comme si était égal à La théorie électromagnétique suppose précisément que les phénomènes lumineux sont dus à de semblables courants alternatifs, ayant même période que les vibrations de l’éther. Ces périodes sont environ fois plus courtes que celles des courants observés par Hertz.

13. Maxwell admet qu’il existe non seulement des courants de conduction comme ceux qui se propagent dans les corps bons conducteurs, mais aussi des courants de déplacement se produisant dans les diélectriques et même dans le vide.

L’intensité du courant peut être regardée comme la vitesse de l’éleclricité ; représente le déplacement. La résistance d’un diélectrique croît, d’après Maxwell, avec le déplacement ; il s’ensuit que les courants de déplacement ne peuvent être que des courants alternatifs extrêmement rapides.

Soient les composantes du courant total ;

les composantes du courant d’induction ;

celles du courant de déplacement.

seront les composantes du déplacement électrique.

En général :

(1)