Page:Henri Poincaré - Théorie mathématique de la lumière, Tome 2, 1892.djvu/309

Cette page a été validée par deux contributeurs.
297
POUVOIR ROTATOIRE ET POUVOIR BIRÉFRINGENT

angle polyèdre, que nous construirons de la manière suivante (fig. 49).

En faisant rouler cet angle solide sur l’équateur, nous reproduirons le mouvement de la sphère. Supposons en effet qu’au début le plan coïncide avec celui de l’équateur, coïncidant avec Faisons tourner l’angle polyèdre autour de d’un angle le plan vient s’appliquer sur celui de l’équateur, de manière que vienne sur puisque La seconde rotation se fait autour de confondu avec et amène le plan sur l’équateur en puisque Enfin la troisième rotation amène sur l’équateur en Les faces de la pyramide sont ainsi venues s’appliquer successivement sur l’équateur ; il faut maintenant, pour ramener la sphère à sa situation primitive, effectuer une rotation autour de rotation égale à si le dièdre est de façon à appliquer le plan sur l’équateur. vient en puis faire tourner l’angle autour de l’axe perpendiculaire à l’équateur, d’un angle

L’angle représente le pouvoir biréfringent du paquet, son pouvoir rotatoire, le point correspond à un azimut qui est celui de la section principale du paquet. L’angle