Page:Henri Poincaré - Théorie mathématique de la lumière, Tome 2, 1892.djvu/280

Cette page a été validée par deux contributeurs.
268
DISPERSION ET ABSORPTION DE LA LUMIÈRE

L’exponentielle serait de la forme

dépendant de dépendant seulement de la partie réelle serait :

Il y aurait donc absorption.

151. Remarquons que dans tous les calculs qui précèdent nous nous sommes appuyés sur des hypothèses très particulières. D’abord nous avons supposé qu’il n’existait qu’une seule espèce de matière mobile ; nous avons représenté les composants du frottement par ce qui est admettre implicitement que le milieu est isotrope pour cette espèce de frottement ; il n’y a évidemment aucune raison pour qu’il en soit ainsi.

Cependant, nos équations eussent été changées en abandonnant ces hypothèses. Il aurait fallu poser :

étant un polynôme du deuxième degré en les trois composantes du frottement auraient été représentées par des fonctions linéaires à coefficients constants de en convenant que le tableau des coefficients fût