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THÉORIE DE LA DISPERSION DE HELMHOLTZ
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qu’on se figure habituellement : car on se représente en général l’éther comme une matière extrêmement subtile. Cette hypothèse paraîtra moins surprenante, si on remarque que et représentent non pas la masse entière de la matière, mais seulement celle de la matière mobile. Kirchhoff a aussi proposé de regarder et comme la densité d’atomes d’éther condensés autour des molécules matérielles.

Une autre difficulté tient à la présence de molécules immobiles. Nos équations ne tiennent pas compte des actions possibles de ces molécules sur l’éther. Nous avons supposé que les molécules mobiles de première espèce n’agissaient pas sur celles de seconde espèce, et réciproquement ; pour introduire ces actions, il suffirait d’ajouter un terme de la forme ce qui compliquerait les équations, mais n’en changerait pas la forme.

En ce qui concerne les molécules immobiles, nous allons voir qu’il est possible de les laisser de côté en introduisant en plus une espèce de molécules mobiles.

Écrivons les équations du mouvement pour trois sortes de molécules mobiles, sans molécules immobiles.

Ces équations ne contiennent que les différences etc. Si nous négligeons les termes en nous pour-