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HYPOTHÈSES DE HELMHOLTZ
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rouge et le jaune. L’indice de réfraction ne croît donc pas constamment avec il croît du rouge au jaune, puis décroît et enfin croît du bleu au violet : la courbe qui représente en fonction de présente un maximum et un minimum.

Cette disposition anomale qui a été observée aussi sur d’autres corps paraît intimement liée à l’absorption.

137. Hypothèses de Helmholtz. — Helmholtz, remarquant qu’il n’y a pas de dispersion dans le vide, attribue ces phénomènes à l’action des molécules matérielles sur les molécules d’éther ; il cherche à tenir compte dans les équations du mouvement, de cette action en même temps que des actions mutuelles des molécules d’éther.

Soient la densité de l’éther, un élément de volume de cet éther : les composantes du déplacement, les projections sur les axes de la résultante de toutes les forces qui agissent sur l’élément (rapportées à l’unité de volume). Les équations du mouvement seront :

(1)

Les forces qui agissent sur la molécule d’éther sont de deux sortes : 1o les forces qui proviennent des autres molécules d’éther : soit la projection de leur résultante sur l’axe des 2o les forces provenant des molécules matérielles :