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VI
INTRODUCTION

J’ai donc été conduit à traduire dans ce nouveau langage ce qu’avaient dit en d’autres termes les fondateurs de la théorie ondulatoire. Je ne me suis pas proposé de comparer ces deux doctrines afin de choisir entre elles. En ce qui concerne les phénomènes optiques, ce que la première explique, la seconde en rend également bien compte ; il ne peut d’ailleurs en être autrement. C’est dans le domaine des électricités qu’est le seul champ de bataille possible entre les champions des deux théories.

J’ai voulu seulement mettre le lecteur à même de manier avec la même facilité deux instruments qui peuvent être également utiles pour coordonner convenablement la multitude des faits observés.

J’ai eu également à revenir sur le problème de la diffraction dont je m’étais déjà longuement occupé et que je suis loin d’avoir épuisé.

MM. Lamotte et Hurmuzescu, qui ont bien voulu rédiger mes leçons, ont donc pu, en élaguant autant que possible tout ce qui aurait fait double emploi, réunir la matière d’un second volume de la Théorie mathématique de la lumière. Je tiens à leur exprimer ici mes sincères remercîments.