Page:Henri Poincaré - Théorie mathématique de la lumière, Tome 1, 1889.djvu/63

Cette page a été validée par deux contributeurs.

CHAPITRE II


PROPAGATION D’UNE ONDE PLANE. — INTERFÉRENCES

40. Cas particulier du mouvement par ondes planes. — Supposons que les composantes des déplacements qui en général sont des fonctions de ne dépendent que de et de Si on considère un plan perpendiculaire à l’axe des les déplacements de toutes les molécules de ce plan auront, au même instant la même valeur, puisque le de tous les points du plan est le même. Ce plan est le plan de l’onde.

Dans le cas des mouvements transversaux, la fonction isotrope est identiquement nulle ; or puisque, dans le mouvement que nous considérons, ne dépendent ni de ni de on a

et, par suite, la condition se réduit à

La composante du déplacement est donc une constante ; si nous la supposons nulle, le déplacement des molécules du mi-