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THÉORIE MATHÉMATIQUE DE LA LUMIÈRE
parce que l’épaisseur de la couche de passage ne serait pas
tout à fait négligeable devant une longueur d’onde.
210. Objection relative à la dispersion. — Les considérations
qui précèdent nous paraissent réfuter complètement
les trois premières objections faites à la théorie de Fresnel.
Nous reviendrons sur la cinquième à propos de la réflexion
cristalline ; mais nous devons parler ici de la quatrième qui est
relative à la dispersion. Pour la réfuter, il faut se reporter à
ce que nous avons dit des théories de la dispersion.
Prenons par exemple la dernière des théories que nous
avons exposées. Dans cette théorie, on considère l’action mutuelle
des molécules d’éther et des molécules matérielles, et
les équations du mouvement s’écrivent en appelant les
composantes du déplacement d’une molécule d’éther,
celles du déplacement d’une molécule matérielle, la densité
de l’éther, celle de la matière, un coefficient assez
grand :
et , doivent être regardés comme des fonctions de
qui, constantes dans chacun des deux milieux, varient très
rapidement dans la couche de passage.
Supposons qu’on cherche à satisfaire à ces équations, en