Page:Henri Poincaré - Théorie mathématique de la lumière, Tome 1, 1889.djvu/319

Cette page a été validée par deux contributeurs.
305
DOUBLE RÉFRACTION

et par un même facteur, ce qui revient à changer simultanément et dans un même rapport l’unité de longueur et celle de temps.

Soit :

un terme quelconque du premier membre de notre équation ; est une constante indépendante de et une des dérivées partielles d’ordre de Quand on changera et en et ce terme se trouvera multiplié par Pour que l’équation ne change pas, il faut que ait même valeur pour tous les termes de l’équation. Nous multiplierons notre équation par une puissance de telle que soit égal à

Alors les coefficients des dérivées du premier ordre ne contiendront pas ceux des dérivées du second ordre contiendront le facteur ceux des dérivées du troisième ordre contiendront le facteur et ainsi de suite. Mais étant très petit, nous pouvons négliger les termes qui contiennent ce facteur ; il ne nous restera plus alors que les dérivées du premier ordre et l’équation en s’écrira

étant des constantes.

L’intégrale générale de cette équation sera :

fonction arbitraire de et

ce qui veut dire que les cosinus directeurs du rayon lumineux sont proportionnels à et et que la vitesse de propagation, estimée non pas normalement au plan de l’onde, mais dans la direction du rayon est