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THÉORIE MATHÉMATIQUE DE LA LUMIÈRE
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avoir de mouvement au-delà du plan tangent commun à ces ondes. De plus il y en a certainement au point où ce plan touche la surface car étant extérieur aux autres surfaces d’onde etc ; le mouvement envoyé en par le point ne peut être détruit par le mouvement envoyé par les autres points du plan et comme le mouvement ne doit avoir lieu que dans le plan les deux plans et doivent se confondre.

Quelle que soit la direction du plan de l’onde passant par le point la surface d’onde de ce point sera toujours tangente à la position occupée par l’onde plane au bout de l’unité de temps ; par conséquent, elle est l’enveloppe de ces positions.

181. Direction du rayon lumineux. — Voici comment on peut, en s’appuyant sur le principe de Huyghens, déterminer la direction du rayon lumineux. Soit (fig. 21) la position
Fig. 21.
du plan de l’onde à un instant quelconque, et la nouvelle position du plan de l’onde au bout de l’unité de temps.

Supposons maintenant que le plan ne soit pas tout entier ébranlé, et que la partie éclairée de ce plan se réduise à un élément ayant son centre de gravité en très petit, d’une manière absolue, mais assez grand toutefois, pour qu’on puisse négliger les phénomènes de diffraction.

On obtiendra la portion éclairée du plan en construisant les surfaces de l’onde qui ont pour centres les divers points de et on cherchera les points de contact de ces surfaces avec le plan Les points ainsi obtenus formeront un élément