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THÉORIE MATHÉMATIQUE DE LA LUMIÈRE

dont cette quantité est la différentielle exacte, nous aurons

(1)

équation qui peut remplacer les groupes (I) et (II). Si l’on connaissait cette fonction on en déduirait immédiatement les valeurs de qui sont les dérivées partielles de par rapport à Nous allons montrer que, pour des valeurs données des valeurs moyennes de il existe une fonction satisfaisant aux conditions imposées par les hypothèses de M. Sarrau et qu’il n’en existe qu’une en négligeant la constante d’intégration.

Remarquons que étant des constantes,

est une différentielle exacte. Par conséquent on a

(2)

représentant la différentielle d’une certaine fonction qui doit être périodique. En effet, les dérivées partielles de cette fonction sont des fonctions périodiques puisque, par hypothèse, sont périodiques ; de plus la valeur moyenne de chacune de ces dérivées est évidemment nulle. La fonction doit donc être périodique.

L’intégration des équations (1) et (2) donne

relation qui nous montre que, si à des valeurs données de correspondent plusieurs fonctions ces fonctions ne peuvent différer entre elles que par la partie périodique