Page:Henri Poincaré - Théorie mathématique de la lumière, Tome 1, 1889.djvu/266

Cette page a été validée par deux contributeurs.
252
THÉORIE MATHÉMATIQUE DE LA LUMIÈRE

par rapport à nous allons démontrer que c’est l’équation du cylindre de polarisation de Neumann.

Nous allons d’abord faire voir que si le polynôme est de cette forme, les équations (1) sont satisfaites quand on y remplace par On a en effet

Or, si dans les relations (2) on fait on trouve par conséquent, quand on fera cette substitution dans l’équation précédente, les coefficients des dérivées qui entrent dans le second membre seront nuls et on aura On démontrerait d’une manière analogue que les deux dernières des équations (1) sont également satisfaites. L’équation (3) représente donc bien un cylindre dont les génératrices sont parallèles à la direction

Pour compléter la démonstration il faut démontrer que réciproquement, si est l’équation d’un cylindre dont les génératrices sont normales au plan de l’onde, cette équation peut se mettre sous la forme (3), étant définis par les relations (2). Nous laisserons au lecteur le soin de démontrer cette réciproque.

Nous pouvons prendre les axes de coordonnées de manière à faire disparaître les termes rectangles de l’équation (3) qui alors se réduit à

(4)

Les nouveaux axes de coordonnées sont alors les plans de