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POLARISATION ROTATOIRE. — DISPERSION

et, des deux autres arêtes des parallélipipèdes sont données par des équations qui se déduisent facilement des équations (4), (5) et (6).

132. Ces préliminaires établis, revenons à la théorie de Briot. Soient les coordonnées d’un point quelconque de l’espace ; la densité de l’éther en ce point est une certaine fonction de que nous représenterons par Si nous donnons aux coordonnées des accroissements nous obtiendrons un nouveau point qui sera évidemment situé par rapport aux sommets d’un certain parallélipipède comme le point se trouve situé par rapport aux sommets d’un des parallélipipèdes contigus. Puisque la position de ces deux points par rapport aux molécules matérielles est la même, la densité de l’éther en ces points doit avoir la même valeur. On aura donc

c’est-à-dire que la densité est une fonction périodique des coordonnées.

En donnant aux coordonnées des accroissements égaux aux projections des deux autres arêtes des parallélipipèdes, on obtiendra deux nouveaux points où l’éther a la même densité ; par suite on a

La densité de l’éther dans un milieu cristallisé est donc une fonction triplement périodique des coordonnées.

133. Considérons une onde plane se propageant dans un milieu cristallisé et prenons pour plan des un plan paral-