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THÉORIE MATHÉMATIQUE DE LA LUMIÈRE

imaginaire s’annulaient à la fois ce qui n’aura pas lieu en général : mais dans le cas de la diffraction produite par une ouverture ayant un centre de symétrie, ces minima sont égaux à zéro.

En effet, si nous supposons que le point est le centre de symétrie de l’ouverture, l’intégrale

étendue à tous les points de l’ouverture, doit conserver la même valeur quand on change en et en Par ce changement l’intégrale devient

La partie imaginaire de cette intégrale est de signe contraire à la partie imaginaire de l’intégrale précédente. Comme ces deux intégrales ont même valeur, la partie imaginaire est nulle et chacune d’elles se réduit à la partie réelle,

Cette intégrale est réelle et n’est généralement pas toujours de même signe. Il faut donc qu’elle s’annule, de sorte qu’en lumière homogène les minima d’intensité sont rigoureusement nuls.

107. Diffraction par des ouvertures semblables. — Désignons par l’angle de la direction (fig. 17) avec la perpendiculaire en au plan de l’ouverture. Nous allons montrer que si on remplace cette ouverture par une ouverture