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CHAPITRE XXIX.
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cette dernière condition n’est pas imposée aux foyers hamiltoniens.

L’une des solutions des équations aux variations est

Nous pouvons donc supposer

Ainsi sont définies les deux fonctions et

D’autre part, la différence entre la constante des forces vives relative à et la constante des forces vives relative à est infiniment petite ; c’est évidemment une fonction linéaire des quatre constantes infiniment petites

Nous pouvons, sans restreindre la généralité, supposer que cette différence est précisément égale à .

Alors, la condition pour que la valeur de la constante des forces vives soit la même pour et c’est que ou bien

Maintenant, pour et doivent être nuls, d’où les équations

D’autre part,la valeur de pour doit être la même (à des infiniment petits près d’ordre supérieur) que celle de et de pour ce qui s’écrit

d’où, par élimination,

(2)

En développant le déterminant, on trouve