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APPLICATION AU PROBLÈME DES TROIS CORPS.

De plus, la quantité qui doit être une constante ne pourra dépendre que des constantes d’intégration, c’est-à-dire des de sorte que ne dépendra [en vertu de l’équation (1)] que de et

Nous sommes donc ramené au cas traité dans le paragraphe précédent, et nous devons conclure que les équations canoniques

peuvent être satisfaites formellement par des séries de la forme suivante

où les sont des constantes, où les et les sont des fonctions périodiques des dépendant en outre des constantes d’intégration où les sont autres constantes d’intégration ; où enfin les quantités dépendent encore des constantes

Revenant aux variables primitives, on verra ensuite que les équations canoniques

peuvent être satisfaites formellement par des séries de la forme suivante

les et les étant des fonctions périodiques des

Quant au coefficient il peut être égal à 0 ou à 1. Il est toujours égal à 1 pour 1 ou 2 ; il est égal à 1 ou à 0 pour 3, selon que c’est ou qui est périodique par rapport aux et de même, il es égal à 1 ou 0 pour 4, selon que c’est ou qui est périodique par rapport aux

Tout est donc ramené à l’intégration de l’équation aux dérivées partielles (1), ou, ce qui revient au même, à l’intégration des équations canoniques