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CHAPITRE X.
Mais le développement de est bien connu ; n’est autre
chose, en effet, que l’ensemble des termes séculaires de la fonction
perturbatrice qui sont du deuxième degré par rapport aux excentricités
et aux inclinaisons.
Je puis en conclure deux choses :
1o Que les équations linéaires (3) peuvent se déduire par un
changement de variables très simple des équations (A) et (C) de
la Mécanique céleste de Laplace (Livre II, Chap. VII, t. Ier,
nos 55 et 59, p. 321 et 334, édition de Gauthier-Villars, 1878)
qui servent à calculer les variations séculaires des excentricités et
des périhélies, des inclinaisons et des nœuds ;
2o Que la fonction est d’une forme particulière et peut s’écrire
Elle est ainsi la somme de quatre formes quadratiques, la première
dépendant seulement de et de la seconde formée avec et
comme la première avec et la troisième dépendant seulement
de et de la quatrième formée avec et comme la troisième
avec et
Cela posé, nous allons faire un changement linéaire de variables
en nous arrangeant de façon à ne pas altérer la forme canonique
des équations.
Posons pour cela
et étant deux angles dépendant de et de
Posons ensuite
J’ai ainsi des relations qui définiront les variables nouvelles
en fonctions des variables anciennes.
J’introduis encore quatre nouvelles variables définies
par les relations