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MÉTHODES DE M. BOHLIN.

no 204, ou mieux encore nous pouvons, sans restreindre la généralité, supposer que toutes ces quantités et sont nulles.

Les constantes sont liées par certaines relations aux arbitraires et Si l’on suppose donc que les et les sont nulles, deviennent des fonctions entièrement déterminées des et de

Il nous reste donc en tout arbitraires

et

puisque est lié aux autres par une relation.

Considérons maintenant les relations

(2)

Les seconds membres sont des fonctions de

Résolvons alors les équations (2) par rapport à

il viendra

(3)

Si les séries étaient convergentes, les et seraient des intégrales des équations différentielles.

Voyons quelle en serait la forme.

Plaçons-nous d’abord dans le cas du no 204 et supposons par conséquent que soit plus grand que le maximum de Il en résulte que

seront des fonctions holomorphes de pour toutes les valeurs réelles des et pour les valeurs de voisines de celle que l’on considère.

Nous avons supposé dans ce qui précède que est une fonction holomorphe des et des pour toutes les valeurs réelles des et pour les valeurs des voisines des