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CHAPITRE XVIII.

Soit ce que devient quand on y remplace par c’est-à-dire que est déduit de comme de Soit ce que devient quand on y remplace par

Envisageons l’équation

(4)

et soit ce que devient une des solutions de cette équation quand on en retranche les termes séculaires, de telle sorte que se déduise d’une solution de (4) par la même loi que d’une solution de (3).

Il est aisé de voir en effet que ces termes séculaires sont du même ordre que ceux que nous avons négligés dans cette troisième approximation.

Ayant ainsi défini on procéderait d’après la même règle aux approximations suivantes.

Il me reste quelques observations à faire.

Pour former l’équation (3), nous avons remplacé plus haut dans et dans le coefficient par c’est-à-dire que nous avons remplacé et par et et de même aux approximations suivantes.

Si nous ne l’avions pas fait, nous aurions introduit un beaucoup plus grand nombre d’arguments qu’il n’est nécessaire, ce qui aurait été un très grave inconvénient.

Mais en revanche il semble d’abord que nous aurions ainsi évité complètement les termes séculaires ; en effet, contiendrait des termes d’argument et des termes d’argument de sorte que les produits ne contiendraient plus de termes tous connus, mais seulement des termes en

Mais ce serait là une illusion ; car, la différence étant très petite, ces termes sont à très longue période ; l’intégration introduirait de très petits diviseurs et la convergence des approximations deviendrait illusoire.

D’autre part, il semble que le succès de la méthode tient à la circonstance suivante. À chaque approximation nous avons deux